Tentative de veille numérique

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Ca faisait longtemps que je me disais qu’il y avait sûrement moyen de faire une veille simple de la documentation scientifique sur la littérature contemporaine. L’idée d’avoir à tout repiquer me semble de plus en plus anachronique. Comment automatiser le plus possible ?

Tentative ici de bricolage : je mets un signet dans Diigo avec un tag spécifique ; je repique le RSS du tag pour l’inscrire dans un wiki qui permet de visualiser les feeds rss… tout simplement ? oui… reste à être fidèle à l’habitude de capturer les infos repérées au passage.

Vous pouvez suivre la page (vraiment moche graphiquement, oui…) pour voir les nouveautés, ou encore vous abonner au RSS des sections qui vous intéressent (ou consulter la page sur Diigo pour chacune de ces sections). Commentaires bienvenus (voire propositions de personnes intéressées à contribuer à cette veille).

(photo : « loupe et lettres », alainbachellier, licence CC)

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Du Literary and linguistic computing aux Digital Humanities

Résumé de la conférence de Lou Burnard dans le séminaire Digital Humanities de Marin Dacos et Pierre Mounier (CNRS). Légèrement technique, mais on sent bien la progression de la discipline à travers les trois périodes ciblées.

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La lecture, une activité parmi d’autres

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Le livre (numérique s’entend) ne peut isolément poursuivre un chemin abrité, à l’abri des autres biens culturels de consommation courante.

Difficile de ne pas être frappé par ce résumé efficace d’Olivier Ertzscheid (précisant de la sorte la phrase admirée d’André Gunthert : « Tout l’univers de nos industries culturelles, dans un format confortable »).

Alors que les Kindle, Sony et Nook cherchent à spécialiser l’acte de lecture, d’en réserver l’exercice dans un outil qui le facilite (signets, annotations, accompagnement musical), le iPad ferait de la lecture l’une des pratiques culturelles possibles. Bien sûr, la non implémentation du multitâches fait en sorte que l’on peut recréer cette bulle spécialisée le temps d’ouvrir l’appli iBooks (pas de courriel entrant, d’invitation à clavarder qui s’immisce dans l’interface). Mais une fois l’envie, l’intensivité épuisée, l’extensivité se cache sous le bouton Home : retour au web, au courriel, aux photos, aux vidéos, à la musique… à l’ouverture sur le monde que la lecture avait temporairement suspendue.

On a beaucoup péroré sur les supposées envies de lecture des citoyens d’aujourd’hui : dans une ère de la vitesse, du zapping, on a voulu projeter sur les lecteurs une envie de textes brefs (comme la nouvelle — cette idée circule toujours), une envie d’intensivité de courte durée. Pourtant, les livres lus dans les bus, dans le métro ont souvent plus de trois cents pages, les sagas historiques font un tabac… et les nouvelles sont peu lues.

Le pari du iPad, en quelque sorte, sera de laisser la lecture faire son œuvre, de laisser à la fiction le rôle d’immerger le lecteur dans un univers qui le coupe de son propre monde — du moins jusqu’à ce qu’on implémente l’interface multitâches…

(photo: « through a mirror, darkly », ygurvitz, licence cc)

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Digital Studies / Le champ numérique – Vol 1, No 2 (2009)

Deuxième parution de la revue Digital Studies, mise en place à l’initiative de Ray Siemens et Christian Vandendorpe. La revue utilise OJS pour sa gestion (la régularité des parutions est-elle rendue possible grâce à l’outil ?), mais le graphisme est minimal (difficile à lire à l’écran)…Contenu varié, mais stimulant pour le champ des digital humanities.

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