Écrire avec le numérique : inverser la posture muséale ?

Si l’on conçoit l’exposition muséale comme une double opération — rassembler des artefacts du réel puis en construire un récit qui permette de les contextualiser, de les interpréter et de les replacer dans un parcours —, l’écriture numérique ne pourrait-elle pas être considérée comme la posture inversée ? Mettre en place un récit, une description d’une expérience du réel où les artefacts (vidéo, photos, références encyclopédiques ou liens vers journaux/télé/web) viennent s’y trouver médiatisés, mis à distance, fictionnalisés ?

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