PKP Colloque sur les revues électroniques

Idée intéressante de rassembler les penseurs, les utilisateurs de plateforme et les utilisateurs des revues dans un grand colloque. Ca me paraît très étiqueté OJS, mais on ouvre la porte à d’autres logiciels… La même formule pourrait être envisagée du côté français, autour de Lodel, tiens.

(source : Humanist)

First International PKP Scholarly Publishing Conference Vancouver, July 11-13, 2007

WEBSITE: http://pkp.sfu.ca/node/493

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Revues savantes : comment combler le vide entre l'intelligence collective et l'intelligence collaborative ?

Je reste (encore) avec un air de perplexité devant un système de tags.

Peut-être suis-je conservateur (eh ben). Peut-être suis-je trop ancré dans mon milieu disciplinaire (peut-être). Peut-être suis-je encore trop centré sur la valeur des lieux éditoriaux ? et par là sur l’usager.

Wired nous reflanque au visage un article sur les open peer-reviewed journals. Ouep, intéressant. Mais encore.

Ça me paraît un étrange réflexe que de toujours tenter de boucher les trous, de combler les lacunes du système actuel. Car il est évident que le mode de validation du savoir scientifique, l’évaluation par les pairs, connaît des ratés, des ratés qui concernent tout particulièrement la soumission des articles et leur sanction. Ainsi donc, les nouveaux prototypes visent à contourner les points faibles du système. La complaisance des pairs dans l’évaluation (ou leur sadisme), la lourdeur/lenteur du processus et son institutionnalisation n’en sont pas les moindres désagréments.

Vouloir supplanter ce processus en offrant un lieu régi par un principe d’open peer-review ? voilà ce qu’offre PLoS ONE, auquel réfère l’article de l’Associated Press, repris par Wired. Que cela donnera-t-il ?

« If we publish a vast number of papers, some of which are mediocre and some of which are stellar, Nobel Prize-winning work — I will be happy, » said Chris Surridge, the journal’s [PLoS ONE] managing editor.

Hourra, nous avons trouvé solution au problème…? Mais qui saura identifier le Nobel-Prize winning work avant que l’académie danoise se réunisse ?

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Le lecteur, enjeu de fiction

On notera la parution en ligne des actes du colloque jeunes chercheurs du CERACC qui s’est tenu presque jour pour jour l’an dernier, organisé par Camille Deltombe et Aline Marchand. Le lecteur est placé au centre des réflexions, non simplement comme figure mais surtout comme élément central de la mise en fiction.

Extraits de l’introduction:

Aborder les fictions contemporaines selon l?angle du lecteur (implicite) serait donc un moyen d?isoler quelques traits spécifiques de l?esthétique moderne. Et symétriquement, étudier le statut du lecteur à partir des récits contemporains permettrait de redessiner la silhouette lectoriale. Réfléchir sur les interactions entre lecteur et fiction contemporaine semble doublement bénéfique. […]

Une tension semble se dessiner dans la fiction contemporaine entre d?une part la prescription d?un lecteur participatif et de l?autre la proscription d?un lecteur herméneute. […]

Proscription d?un lecteur dont la place est saturée, ou invitation à prendre une part active à l?écriture, à éveiller le ou les sens du texte, les fictions contemporaines semblent en tout cas faire du lecteur un véritable enjeu, exiger de lui des compétences atypiques, et peut-être, promouvoir une nouvelle éthique lectoriale.

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Littérature numérique, et cætera (Formules)

f10.jpg Le numéro 10 de la revue Formules. Littératures à contraintes porte sur la littérature numérique ? envisagée de toute évidence dans son rapport à la contrainte, rapprochement peu habituel pour les amateurs de littérature électronique, de même que pour les chercheurs sur les littératures à contraintes, comme en témoigne l’éditorial :

Le dixième numéro de Formules, largement construit autour d?un dossier sur la littérature numérique et ses domaines voisins, est une illustration des changements en cours, le lien était d?autant plus facile à établir que les aspects clés de combinatoire, de génération infinie, de création interactive et transindividuelle ou encore de tissage du verbal et du visuel étaient déjà présents dans nos précédents numéros. Par ailleurs, ce dossier numérique illustre notre désir d?explorer de nouveaux territoires. En l?occurrence, la rencontre de l?art et de la technologie nous fait aborder des ?uvres et des pratiques qu?on n?attend pas forcément dans une publication seulement littéraire et nous force inévitablement à reprendre toute une série de questions relatives aux bases mêmes de l?activité esthétique et de ses jugements critiques.

On compte plusieurs participations intéressantes, combinant les constellations de Paris 8 (Balpe et Clément) et de Formules (Baetens, Schiavetta). Très européen comme distribution! Vous trouverez le sommaire et l’éditorial ici.

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