La piraterie à la lumière de la disponibilité

Hugh McGuire, de BookOven, résume assez bien les enjeux liés à la piraterie, au marché et à la rareté. On est loin de l’affirmation trop commune soutenant que les branchés n’ont pas de respect pour l’économie de marché et qu’ils veulent tout gratuitement. C’est plutôt l’observation inverse qui s’impose :

If you, as providers of content, give me what I want, when I want it, at a reasonable price, I’ll be happy to pay for it. But if you don’t want to give me what I want, when I want it, I’ll be compelled – when I really want something – to find other ways to get it.

Certaines mauvaises langues diront que les branchés ne veulent pas se plier à l’état du marché… mais on peut facilement y voir le contraire — le marché ne suit pas les demandes de la clientèle, dont les modes de consommation ont considérablement évolué. Tout un rafraîchissement en vue des débats interminables sur Torrent, Hadopi, iTunes, les DRM…

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1 réflexion au sujet de « La piraterie à la lumière de la disponibilité »

  1. Vrai que nous sommes toujours prêt à payer quand c’est vraiment pertinent. Le problème, c’est qu’on veut nous vendre à tout prix plein de trucs (culturels y compris) dont nous pouvons facilement nous passer.

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