Culture québécoise et mondialisation

Est-ce que la mondialisation menace la culture québécoise? Franchement, je ne crois pas. Au contraire! tout le monde me dit ici que nous avons un regard qui nous facilite beaucoup la compréhension des défis auxquels les sociétés occidentales sont confrontées.

Je pense que c’est bien plus l’isolement qui la menace ? et que les technologies numériques sont un extraordinaire moyen pour combattre cet isolement… et pour que la culture québécoise s’enrichisse au contact des autres.

Rappel précieux, Clément

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Un laboratoire de littératures

84240100044550S.gif Nouvelle parution signalée sur Litor :

Un laboratoire de littératures. Littérature numérique et Internet, sous la dir. de Serge Bouchardon (Université de Technologie de Compiègne) ; contributions de Serge Bouchardon, Evelyne Broudoux, Oriane Deseilligny, Franck Ghitalla. – Paris : Centre Pompidou – Bibliothèque Publique d’Information, 2007.- 268 p.

Extrait de la présentation :

L’ambition de cet ouvrage est de faire entrer le lecteur dans l’univers des ?uvres numériques, en interrogeant au passage le modèle classique de l’édition. Les auteurs ont choisi d’observer deux dispositifs collectifs : autrement dit, deux lieux sur le Web où deux communautés d’acteurs livrent simultanément quelques-unes des clés essentielles de leur raison sociale dans le domaine littéraire en ligne.

Du territoire occupé sur le réseau au geste d’une écriture qui revendique son originalité, en passant par la possible émergence d’un modèle inédit d’édition, il ne s’agit pas moins que de se demander si, finalement, ce que l’on désigne par « littérature numérique » n’est pas l’expression d’un nouveau paradigme pour la littérature.

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Nostalgie : The Iron Whim

wershler.iron.gif Fascinante incursion (apparemment) dans l’univers de la machine à écrire à travers les décennies de son usage. Une attention semble portée aux enjeux sociaux et cognitifs liés à cette modalité de l’écriture. Un complément évident aux démarches d’un Régis Debray avec sa médiologie et aux travaux de Roger Chartier sur le livre…

Darren Wershler-Henry, The Iron Whim. A Fragmented History of Typewriting, Cornell University Press, 2007, 344 p. (ISBN: 978-0-8014-4586-6)

The Iron Whim is an intelligent, irreverent, and humorous history of writing culture and technology. It covers the early history and evolution of the typewriter as well as the various attempts over the years to change the keyboard configuration, but it is primarily about the role played by this marvel in the writer’s life. Darren Wershler-Henry populates his book with figures as disparate as Bram Stoker, Mark Twain, Franz Kafka, Norman Mailer, Alger Hiss, William Burroughs, J. G. Ballard, Jack Kerouac, Hunter S. Thompson, Northrop Frye, David Cronenberg, and David Letterman; the soundtrack ranges from the industrial clatter of a newsroom full of Underwoods to the more muted tapping and hum of the Selectric.

Wershler-Henry casts a bemused eye on the odd history of early writing machines, important and unusual typewritten texts, the creation of On the Road, and the exploits of a typewriting cockroach named Archy, numerous monkeys, poets, and even a couple of vampires. He gathers into his narrative typewriter-related rumors and anecdotes (Henry James became so accustomed to dictating his novels to a typist that he required the sound of a randomly operated typewriter even to begin to compose). And by broadening his focus to look at typewriting as a social system as well as the typewriter as a technological form, he examines the fascinating way that the tool has actually shaped the creative process.

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Open Access ? suite logique aux États-Unis ?

Wired a publié récemment un article faisant état d’une volonté de faire passer au vote un projet de loi américain qui est resté lettre morte l’an dernier, projet dictant que les résultats de recherches subventionnées par l’état devraient devenir publiquement accessibles six mois après leur publication initiale…

On imagine un peu l’effroi des grandes revues, comme l’exemple cité du New England Journal of Medicine, avec ses revenus annuels de 44 millions $… Ça ne viendrait pas complètement remettre en cause le principe des abonnements (et donc de la publicité, bonne vache à lait), mais disons simplement que l’idée de l’open access pourrait venir mettre en lumière certaines évidences sur lesquelles se fonde l’économie des revues savantes.

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