Un appartement codé : sémiologie cachée et fétichisation du livre

369136785_f82e37ef4a_m.jpgSuperbe histoire dans le New York Times : un architecte prend l’initiative, à partir d’un vague souhait exprimé par les propriétaires, d’inscrire dans les rénovations de l’appartement l’idée d’une quête de sens caché à travers divers procédés, diverses cachettes (littérales et figurées). Le visionnement des photos montre la qualité du travail exécuté, et l’article relate l’histoire du projet (et de sa découverte par les occupants, médusés mais ravis). La conclusion formulée par les occupants nous ramène à la dimension concrète des lieux, à l’idée que nous n’y sommes que de passage :

The Sherry-Klinsky clan remains largely bemused by the extent to which Mr. Clough embellished and embedded their apartment. But Ms. Sherry and Mr. Klinsky are not immune to the romance of objects or messages hidden in walls, or what Ms. Sherry called “winks from one family to another.” 

“You move into a place and you have your life there, and your memories, and it’s all temporary,” she said. “Especially with apartments, which have such a fixed footprint. I like the idea of putting something behind a wall to wink at the next inhabitant and to wish them the good life hopefully that you have had there.”

 (via if:book) (photo : « Secret Door », seth. underwood, licence CC)

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