La fiction, le réel, la frontière

Les coïncidences révèlent parfois autant que les recherches approfondies (ça et les intuitions, c’est le même genre de facilité…).

En parcourant rapidement la liste (bien garnie, c’est la rentrée) des nouveautés diffusées par Vigilibris, j’ouvre presque au hasard les pages de quelques nouveautés. Se retrouvent ainsi côte à côte le dernier Alexandre Jardin (qu’a-t-il pu bien faire encore, celui-là) et un essai de Pierre Jourde (celui de La littérature sans estomac, envoyé solidement à la figure des contemporains).

Quelle coïncidence? L’accusation forte de ce jeu éminemment contemporain (dans sa prégnance) sur la frontière entre réel et fiction, non plus sur le mode de l’autofiction, où le plaisir est dans le travestissement et dans la conscience du jeu, mais dans le brouillage (chez Jardin), dans l’esquive de la fiction par le biais d’autres modes de relation au réel (ce que Jourde désigne de son côté par l’authenticité). Ai hâte de m’y attaquer (le second davantage que le premier, tiens).

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1 réflexion au sujet de « La fiction, le réel, la frontière »

  1. Un ouvrage intéressant que celui de Jourde. Essais, chroniques, récits et/ou commentaires se chevauchent pour construire une réflexion toujours philosophique, qui, tout en s’inscrivant dans une tradition évidente, fait un peu bande à part. J’ai cependant peine à identifier l’amont et l’aval de ce mouvement de pensée, lequel erre, digresse là où je voudrais peut-être m’ancrer davantage. Je poursuis ma lecture…

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