Tarmac

31790159_6bb1fc120b_mJ’ai vu Nicolas Dickner partout : il tenait son citron en équilibre sur son doigt à la sortie de mon Métro, près de la compacteuse à canettes, mais aussi en haut des marches, Aux petits oignons, sur la rue Bégin (tout près des grands bras qui balayaient le café fraîchement rôti pour qu’il tombe dans le contenant un peu plus bas), et même probablement à la sortie de la quincaillerie (mais bon, je tenais un gril à légumes à triple ajustement de hauteur, une bouteille de colle à bois et trois-quatre factures, mon regard s’est égaré) — (pas la même photo en ligne, tant pis). Puis il s’est mis à clignoter partout sur mon ordi : dans les titres des articles du Devoir de la fin de semaine, dans mon agrégateur… question d’apprécier et de se laisser prendre à la frénésie fabulatoire et de trouver que le 15 avril, c’est bien trop loin encore.

 

(photo : « Hiroshima 1945 Ground Zero », ccgd, licence CC [Taken by the ships photographer of aircraft Carrier HMS Vengeance – my Fathers Ship – after delivering Royal Indian Air force Spitfires to Japan in late 1945])

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