Carnet de recherche Tom 18 août 2017

Mes recherches des dernières semaines ont essentiellement consisté à continuer de progresser les fiches concernant l’ouvrage de référence The John Hopkins Guide to Digital Media. Le caractère très foisonnant de cette encyclopédie ainsi que la manipulation de nombreux concepts clés relatifs au projet permet d’approfondir très efficacement mes recherches relatives à notre sujet d’étude. L’ouvrage étend de manière assez conséquente mes recherches de thèse, et me permet de circonscrire plus efficacement le sujet.

Une rencontre avec Renée Bourrassa sur Skype m’a également permis de prendre conscience de sa volonté que j’inclue de plus en plus, au fil des mois qui viennent, mes propres recherches doctorales au projet. Je travaille en effet sur la question des œuvres générées par intelligence artificielle, ce qui offre un certain nombre de points de contacts avec notre sujet d’étude. J’ai donc commencé à prendre en compte les remarques de Renée Bourrassa et à publier des contenus sur le groupe Facebook relatif au projet, contenus qui intéressent directement mon sujet de thèse. Mme Bourrassa a également pointé l’intérêt d’une constitution de dossier sur différentes thématiques, sur lesquels Clara va peut-être également commencer à travailler. Ces dossiers, sur lesquels je commencerai à me pencher à l’automne, viseront à produire des synthèses sur différents sujets

allant des agrégateurs de contenu au droit d’auteur ou encore à la question plus spécifique de l’expérientialité. De tels dossiers permettront de commencer à inclure une dimension de recherche active dans le projet, et ainsi la production d’un contenu de recherche conséquent.

J’ai également beaucoup avancé concernant le carnet de recherche. J’ai fini d’éditer les textes produits et de synthétiser une partie de leur contenu. Des ajustement ont parfois dû être faits concernant les productions de membres de l’équipe, lorsque ceux-ci s’éloignaient trop du projet ou requerraient des précisions. Je pense par exemple au terme « wireframe », très usité en matière de design, mais dont n’aura parfois jamais entendu parler un étudiant en littérature. Le carnet de recherche est donc également l’occasion d’une mise en commun des savoirs, afin de les harmoniser au mieux et d’en tenter la synthèse, ce qui constitue l’essence de notre projet. J’ai donc pu, avec l’aide de Dave, publier les différentes entrées du carnet de recherche sur le site dédié de la plateforme, sur lequel vous consultez actuellement cet article.

Un exemple de fiche d’ouvrage théorique.

J’ai également commencé et continue chaque jour d’entrer les fiches effectuées à la session d’automne. Le fait de les entrer nous permet de voir tout le travail accompli pour constituer cette base de données, qui s’avère extrêmement efficace à l’usage. C’est également l’occasion de réévaluer les fiches et l’état de la recherche au regard de mes connaissances actuelles, qui modifient parfois peu, parfois plus le contenu et la notation de leur pertinence pour le projet. Un retour sur les fiches me permet de m’apercevoir que nombre d’entre elles pourront alimenter ma recherche doctorale et, inversement, que ma recherche doctorale commence à pouvoir nourrir le projet. Le fait de rentrer les fiches est également l’occasion de perfectionner la base de données, au sein d’un travail étroit avec Dave. Ainsi, certains éléments qui paraissaient pertinents lors de la constitution des fiches semblent en réalité inutiles concernant la base de données, tandis que l’inverse est également vrai.


RYAN, Marie-Laure, EMERSON, Lori, ROBERTSON, Benjamin J., et al., The Johns Hopkins Guide to Digital Media , Baltimore, Johns Hopkins University Press, 2014, 538 p.

Carnet de recherche Michaël 1er août 2017

Dernièrement, mon travail sur le projet a surtout porté sur la plateforme Web de Livrenum. J’ai principalement esquissé de nouvelles versions des wireframes pour la page d’accueil ainsi que pour une page d’articles avec beaucoup de texte. Après avoir essayé plusieurs dispositions et fonctionnalités, j’ai pu discuter de mes propositions avec Clara. Suite à ses commentaires et à nos réflexions communes, j’ai pu effectuer de nouvelles modifications. Cette dernière version des wireframes a été soumise à l’équipe de travail lors de la réunion du 31 juillet. Lors de cette réunion, plusieurs commentaires pertinents ont été recueillis, lesquels permettront d’améliorer les fonctionnalités, la disposition et le contenu de ces sections du site.

En parallèle, j’ai continué la réflexion et l’esquissage du visuel de la plateforme, mais j’ai un peu mis cette tâche de côté dernièrement afin de me concentrer sur d’autres tâches prioritaires comme la conception de la section Revue (Fictions Narratives Numériques – FNN) du site ainsi que sur l’idéation d’un prototype de livre.

Pour ce prototype, je n’ai à l’heure actuelle pas réellement d’idée précise sur la direction vers laquelle il se dirigera. Pour l’instant, j’ai pu m’arrêter sur un livre, Le bizarre incident du chien pendant la nuit, de Mark Haddon. Ce livre à saveur de roman policier, décrit le quotidien et les réflexions d’un adolescent vivant possiblement avec un trouble du spectre de l’autisme, qui essaie de résoudre un mystère. Une fois le livre approuvé par Renée, j’ai débuté ma relecture de l’ouvrage (je l’ai lu pour la première fois il y a plusieurs années) en prenant soin de prendre des notes sur les personnages, le déroulement de l’histoire et les caractéristiques de l’autisme. Une fois cette recherche complétée, je déciderai de l’avenue que je désire explorer pour la création du prototype et je lancerai mon idéation plus en profondeur en allant entre autres m’inspirer d’exemples de livres originaux existants.

Enfin, j’ai poursuivi la recherche d’exemples de livres. J’ai également lu l’article «Tout le foisonnement que permet Internet pourrait avoir disparu dans 15 ans». Il s’agit d’une entrevue avec Sébastien Soriano, patron de l’autorité de régulation des télécoms en France (l’Arcep), qui exprime sa vision de l’avenir d’internet.

Les deux dernières semaines n’ont pas été les plus productives, car elles ont été parsemées de plusieurs rencontres et réunions d’équipe, ainsi que de la période de vacances. Ceci étant, les objectifs des prochaines semaines sont très clairs et la productivité en sera très certainement accrue.


LEDIT, Guillaume, «Tout le foisonnement que permet Internet pourrait avoir disparu dans 15 ans», https://usbeketrica.com/article/ce-forum-mondial-que-permet-internet-pourrait-avoir-disparu-dans-15-ans, sur Usbek & Rica, 2017. [Consulté le 31 juillet 2017]

HADDON, Mark, Le bizarre incident du chien pendant la nuit, Nil éditions, Paris, 2004, 345 p.

Compte rendu réunion 31 juillet 2017

Cette réunion avec l’équipe au complet visait à faire le point sur trois éléments ; la revue critique de Fictions Narratives Numériques (FNN), le « wireframe » (la « maquette fonctionnelle », ndle), et enfin la base de données elle-même et son utilisation. La base de données a été examinée en premier. Grâce au travail de tous, celle-ci a pu être mise en ligne efficacement et les premières entrées ont pu être transférées. Dans l’ensemble, l’équipe est très enthousiaste, notamment en raison de son caractère pratique. Peu de remarques ont été effectuées sur le coup, car l’essentiel des retours se fait directement auprès de Dave au quotidien. J’ai ainsi beaucoup communiqué avec lui ces dernières semaines afin de répondre au mieux à ses interrogations concernant la praticité de la base de données. Les jours à venir vont nous permettre de raffiner la composition de la base ainsi que celles des fiches qui la nourrissent, étant donné que le transfert va maintenant pouvoir s’accélérer. L’intérêt d’un tel processus itératif est de répondre le mieux aux usages, et le contact entre les membres de l’équipe est un gage de succès de cette entreprise.

Nous avons ensuite effectué un retour sur la revue critique de FNN. Renée, Michaël et Clara estiment qu’il faudrait faire un effort d’intégration de la dimension de design. Renée et René en ont parlé en amont et un certain nombre de solutions ont été proposées. Le problème éprouvé est celui d’un manque au niveau théorique en design; sur ce point, Renée a demandé à Charles de reprendre le texte de la demande de subvention afin que la revue soit véritablement intégrée aux ambitions du projet. De son côté, René reconnaît l’importance d’une parenté graphique entre la base de données (et de manière générale, du site relatif au projet) et la revue. Comme il l’a pointé, il s’agit surtout de penser la revue en terme de vulgarisation, car celle-ci s’adresse au grand public. Il est donc peu probable que les lecteurs (et les éventuels contributeurs) soient à la fois spécialistes du design et de la littérature. L’axe choisi est celui des Fictions Narratives Numériques, il s’agira donc de voir de quelle manière il est possible d’arrimer la question du design à un tel type de plateforme. Sur ce point, la question d’un encadré spécifique a été discutée (mais risque d’effrayer ou de désintéresser le public contributeur). Il sera donc préférable d’envisager simplement une ouverture plus large des textes d’appel aux contributions.

D’autres questions ont été abordées, comme celle de la limitation de la revue FNN. Les termes de Fictions Narratives Numériques étant extrêmement larges, il est possible que les jeux vidéos prennent rapidement une place trop grande. Un rôle de sélection et d’édition sera alors à privilégier, afin de ne pas noyer la revue dans un seul médium. Il a également été pointé qu’il serait intéressant d’augmenter la longueur des textes demandés. En effet, si une bonne critique dépassant le nombre de mots requis venait à être proposée, il serait dommage de la refuser sous un prétexte aussi formel. De plus, la revue devant être ouverte aux universitaires, il s’agira de permettre également des points de vue plus spécialistes sur les œuvres traitées. La multiplicité des avis sur chaque œuvre sera ainsi permise, comme le font notamment certains sites (SensCritique.com par exemple). De façon plus large, il a été pointé qu’il serait intéressant à partir de l’automne de se focaliser sur des dossiers spécialisés (notamment sur le droit d’auteur, les agrégateurs de contenu, etc.) afin de commencer à produire des contenus plus spécialisés.

Nous avons ensuite étudié les propositions de « wireframe » du futur site du projet. René a particulièrement pointé la nécessité de dynamiser la page d’accueil afin de mettre l’accent notamment sur les publications. Plusieurs types de cadres permettront de dynamiser la plateforme; nous en avons ainsi déterminé quelques-uns : sur les évènements en cours ou à venir, sur les nouvelles fiches de lecture, sur les contenus produits par la communauté de chercheurs (au travers de citations issues de la base de données), sur les contenus Facebook également… Bref, un grand nombre d’idées ont été rapportées et pourront toutes permettre de mettre en valeur les recherches effectuées.

Enfin, nous avons pu discuter du prochain séjour de Renée à Valenciennes, en octobre 2017 prochain. Ce sera l’occasion d’un travail approfondi avec la professeure Clarisse Bardiot, laquelle oeuvre également sur des questions telles que l’hybridité du livre et le livre augmenté. Ce sera également l’occasion de faire un état des lieux au sujet des agrégateurs de contenu. Enfin, en septembre, Renée compte stimuler des étudiants de design afin qu’ils produisent différents prototypes dotés de présentations visuelles.

Tom Lebrun

Carnet de recherche Charles 10 juillet 2017

Tel que prévu, vers la fin du mois de juin, j’ai rencontré Élodie pour discuter de l’organisation de deux des projets en chantier du projet Expérientialité et design du livre en contexte numérique : la revue de critique (FNN – ou Fictions Narratives Numériques) et les capsules vidéo d’œuvres littéraires numériques à soumettre aux bibliothèques de la ville de Québec.

Alors qu’Élodie se concentre davantage sur ce projet, je m’occupe quant à moi de la revue de critiques. À la suite de notre discussion sur les particularités que nous voulons donner à la forme de la revue comme le comité d’édition/révision, la soumission de texte, notre objet d’étude, les concours à créer, le public visé, etc., j’ai rédigé un explicatif de quelques pages permettant de bien saisir dans sa globalité l’allure que nous voulons donner à la revue. Après la relecture d’Élodie (mercredi), nous soumettrons le document à René, puis à l’ensemble des collaborateurs du projet.

Entre-temps, je continue toujours d’avancer mes fiches de lecture. Cette semaine, j’ai voulu m’aventurer dans des œuvres de design plutôt que littéraires. J’ai donc cherché des œuvres artistiques mettant en valeur la figure du livre. Cela m’a mené dans le monde de la sculpture et de l’illustration où j’ai fait de belles découvertes quant à des formes innovantes et originales de l’objet-livre. J’ai fait entre autres connaissance avec des livres en 360 degrés, une installation artistique majeure composée de milliers de livres et des illustrations inspirantes de l’artiste japonais Jungho Lee.

Jungho Lee, Ark, 2015.

Pour la deuxième moitié du mois de juillet, je compte avancer la constitution de critiques de fictions narratives numériques afin d’accroitre notre base de critiques pour la mise en ligne du futur site web de la revue. Je me pencherai donc plus intensément sur ce projet, ce qui ne m’empêchera pas d’aider et de contribuer aux avancées d’Élodie sur les capsules vidéo. De plus, il est important de continuer de composer les fiches de lecture au fil de mes découvertes.