Thème 8. Formats de livres numériques : quel avenir pour le pdf (smartphones, tablettes), quel développement pour le epub ?

Publié le 16 février 2010

La réflexion sur le livre numérique n’échappe pas à une réflexion fondamentale sur les formats des documents numériques. L’objectif n’est pas de faire le débat à propos des vertus et des limites des formats ; il s’agit plutôt de voir les contraintes et les opportunités qu’offrent les différents supports à ces formats.

En quoi les tablettes et readers commandent-ils une exploration plus avant des possibilités du epub ? Est-ce que le quasi monopole du pdf dans le monde scientifique sera bouleversé par l’introduction des textbooks sur liseuses et tablettes en classe ?


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  1. Gilles Herman dit :

    Le format pdf a peut-être été trop vite enterré. Permettant aujourd’hui une mise en forme, l’insertion d’hyperliens, de vidéo, d’audio, d’animations, bien maîtrisé par plusieurs, il pourrait finalement bien être le format universel. Pourquoi pas un pdf comprenant une couche epub pour permettre une bonne interprétation des textes par les liseuses ?

  2. Chantal Daoust dit :

    Le format PDF est-il l’unique format à enseigner aux futurs graphistes afin que ces derniers puissent répondre aux demandes des employeurs? L’intégration d’animations, de vidéos et de bandes sonores relèvera-t-elle davantage du travail des programmeurs que de celui des graphistes? La création d’un livre numérique favorisera-t-elle la formation d’équipes multidisciplinaires?

  3. Leroy K. May dit :

    Le PDF comme format final de sortie? Pourquoi pas. Comme Gilles le dit, il est maintenant flexible. Il représente déjà une forme de standard, et peut facilement être généré en format de sortie à partir de fichiers XML, puis transformé. Il est aussi facile de convertir un .epub en PDF.

    J’ai l’impression que le PDF sera probablement le premier format porteur pour le numérique. Et je ne crois pas qu’Adobe se mette en p’tite boule et laisse le train numérique passer…

  4. Alain Plante dit :

    Dans sa forme actuelle, le PDF est mal adapté à la consultation sur un support offrant une diagonale de lecture de moins de 10 pouces. La plupart des livrels n’offrent cependant que des écrans 2 fois moins grands. Sur un Kindle d’Amazon ou sur un PRS-500 de Sony, la lecture d’un PDF peut s’avérer pénible.

    L’émergence des appareils à encre électronique semble avoir initié l’engouement actuel pour le livre numérique. À moins que les supports de lecture n’évoluent et ne s’adaptent aux formats de fichiers standards, ces derniers devront évoluer et s’adapter au matériel le plus en vogue. En ce sens le format EPUB part avec une longueur d’avance puisque son adoption n’est pas dépendante de l’évolution des supports de lecture. Il fonctionne parfaitement sur des supports disponibles maintenant.

  5. F Bon dit :

    hou la – je m’inscris en contre…

    l’epub a l’avantage de se remodeler selon la page, quelle que soit la taille, et de pouvoir moduler la taille de police, mais c’est au détriment (provisoire?) de tous les acquis typo – donc parfait pour la prose « au kilomètre » (je le dis pas du tout péjorativement), mais devenant un vrai obstacle pour le moindre texte poétique ou complexe

    quand je prépare un texte pour ma Sony, ce n’est pas le PDF qui me sert à l’écran, mais un format de page homothétique au 9×12 et une mise en page à police équivalent livre, voire un peu plus grosse, et sans marge – alors la liseuse a le confort du livre papier, et service en plus

    rançon pour nous à publie.net : le lecteur qui achète un texte a accès à plusieurs fichiers différents, un pour l’ordi, un pour le eReader, et l’epub pour téléphone ou autres

    mais ce n’est pas une corvée de les préparer, au contraire, vrai plaisir à modéliser un texte qui soit de lecture équivalent livre – le PDF, en ce sens, garde pleine pertinence