Vers Québec — 1. Empreinte sonore
Recréer, à partir d’un échantillon sonore, une ambiance urbaine nord-américaine. Séparé de l’image – comme si on fermait les yeux en pleine rue –, le son suggère une ville « déspatialisée », au sens de Bergson : ce sont les rythmes, les durées qui alors déterminent le flux des mouvements. Voix, cris, vrombissements, klaxons : les perceptions sonores suffisent à donner l’impression de l’agitation, de la multitude. Et d’un continent à l’autre, les villes possèdent leur empreinte sonore spécifique : langues, sirènes d’ambulances ou de camion de pompiers, etc. De ces impressions, on dégagera une ambiance, une atmosphère, en donnant à notre micro-récit la forme d’une marche ou d’une immersion dans la densité de la ville.