Questions de temps – création, archives et numérique. Entretien entre Daniel Canty et Anne Klein (1er décembre 2016)

Intervenants :

  • Daniel Canty, écrivain et artiste
  • Anne Klein, professeur en archivistique à l’Université Laval

Depuis la fin du 20e siècle, « l’archive » est devenue une thématique majeure de l’art. En ce qu’elles ouvrent une voie pour penser le rapport au passé que les archives imposent ou permettent, les réflexions des artistes trouvent une résonance en archivistique. Il apparaît que les archives sont avant tout chargées d’une histoire qui leur est propre et qui est celle de la transmission. Elles sont alors le lieu d’une temporalité particulière qui fait se rejoindre passé, présent et à venir en seul point : l’archive, à comprendre comme modalité d’inscription de soi dans le temps.

Les œuvres de Daniel Canty – Mappemonde, Bucky ball, VVV et Les États-Unis du vent, Le tableau des départs ou Wigrum – participent de cette réflexion sur le temps et le rapport au passé de l’archive. Ses univers se situent en un présent qui serait une forme d’intersection du passé et de l’avenir. C’est à partir de ce point que se déploiera une discussion engageant Daniel Canty, Anne Klein et l’auditoire autour des questions de création à partir d’archives accessibles dans l’environnement numérique.

(vidéo de l’entretien – 1h41)

(Description de la séance ici.)

Pour cette séance, aucun compte rendu n’a été réalisé par des étudiants du séminaire.

Capturer la parole – Catherine Charlebois et Simon Dumas (24 novembre 2016)

Intervenants :

  • Catherine Charlebois – muséologue et responsable des expositions et des collections au Centre d’histoire de Montréal
    « Documentaires et dialogues citoyens : des “artefacts” au cœur de l’exposition muséale. L’expérience du Centre d’histoire de Montréal »
    (vidéo de l’intervention – présentation numérique à venir)
  • Simon Dumas – directeur artistique, Productions Rhizome
    « Vocalités vivantes, un parcours cinématographique et poétique pancanadien »
    (vidéo de l’intervention

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Marie-Michelle Beaudoin et Gabriel Marcoux-Chabot

 

Le 24 novembre dernier, dans le cadre de la séance du séminaire de la CÉFAN ayant pour thème « Capturer la parole », nous recevions Catherine Charlebois, muséologue et responsable des expositions et des collections au Centre d’histoire de Montréal, ainsi que Simon Dumas, cofondateur et directeur artistique de Rhizome, organisme voué à la création de projets interdisciplinaires autour de la littérature. Les deux conférenciers ont eu l’occasion de partager avec nous leurs expériences de travail avec la voix humaine. Dans leurs créneaux respectifs, soit ceux de la muséologie et de la création artistique, leurs approches les ont conduits tous deux à capter numériquement la parole des gens « ordinaires », pour ensuite la mettre en valeur au moyen de l’exposition ou de la performance scénique. Par la présentation de la démarche derrière l’exposition Quartiers disparus et du projet artistique Vocalités vivantes, Charlebois et Dumas nous ont partagé les réflexions qu’a provoquées chez eux la fréquentation de ce matériel infiniment riche qu’est la parole. Continuer la lecture de Capturer la parole – Catherine Charlebois et Simon Dumas (24 novembre 2016)

Les médias sociaux comme outils – Mélanie Millette et Anne Robineau (17 novembre 2016)

Intervenants :

  • Mélanie Millette – professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM
    « Usages des médias sociaux dans les francophonies canadiennes : lutte et stratégies pour la visibilité dans l’espace public médiatisé »
    (vidéo de l’intervention – présentation numérique)
  • Anne Robineau – directrice adjointe de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML)
    « Créativité et médiation numérique de la culture dans la francophonie canadienne : des communautés en ligne incubatrices de nouvelles pratiques ? »
    (vidéo de l’interventionprésentation numérique)

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Tom Lebrun et Éric Daigle

Situations des communautés franco-canadiennes en contexte minoritaire

La vitalité linguistique du français au Québec et les mesures politiques devant être prises pour en assurer sa pérennité sont des débats toujours bien actuels dans la province. Toutefois, les communautés francophones des autres provinces canadiennes ne disposent pas d’un tel espace politique et médiatique pour débattre des questions entourant le fait français au Canada. L’accessibilité à une éducation en français, la diffusion d’une culture et d’une information locale franco-canadienne, la possibilité même de vivre en français sont des luttes incessantes pour ces communautés.

L’avènement des technologies numériques, plus particulièrement des réseaux sociaux, ouvre cependant un nouvel espace que les individus et organismes militant pour la survivance du français au Canada ont su investir afin d’assurer une visibilité médiatique adéquate aux diverses cultures francophones locales et de susciter débats et dialogues autour de ces questions.

Ce phénomène médiatique et numérique est ce qui a retenu l’attention des deux intervenantes de cette séance dans le cadre de leurs recherches. Mélanie Millette, professeure en communication à l’UQAM, proposait une analyse de l’utilisation du réseau social Twitter par les différentes instances des communautés franco-canadiennes. Anne Robineau, sociologue de l’art et chercheure à l’Institut canadien de recherches sur les minorités linguistiques, nous offrait quant à elle une typologie des différentes stratégies d’investissement du web par les organismes franco-canadiens ou entreprises numériques individuelles ayant pour fin la diffusion et la pérennité de la culture francophone au sein d’une majorité anglophone. L’utilisation des réseaux sociaux représentera donc, pour ces deux invitées, un moyen de créer un lien renouvelé avec le groupe ainsi qu’une solution au peu de visibilité du débat sur la place de la francophonie au sein du Canada anglophone. Continuer la lecture de Les médias sociaux comme outils – Mélanie Millette et Anne Robineau (17 novembre 2016)

Muséologie et numérique : Éric Langlois et Ana-Laura Baz (10 novembre 2016)

Intervenants :

  • Éric Langlois – professeur de muséologie et patrimoines à l’Université du Québec en Outaouais (UQO)
    « Cybermuséologie : entre médiation et médiatisation, le musée virtualis »
    vidéo de l’intervention d’Éric Langlois 
  • Ana-Laura Baz – Coordonnatrice de l’engagement numérique aux Musées de la civilisation
    « L’engagement numérique du Musée de la civilisation : une vision qui tient compte du public et des employés »
    vidéo de l’intervention d’Ana-Laura Baz 

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Marie-Michelle Beaudoin et Elizabeth Collin

Mise en contexte

Le numérique touche de multiples aspects de nos vies personnelles, mais bouscule également le fonctionnement de plusieurs institutions. C’est notamment le cas des musées. Ceux-ci doivent constamment se remettre en question afin de s’adapter à cette nouvelle réalité. Si certains des nouveaux usages apportés par le numérique sont bien visibles (comme la création d’expositions en ligne, l’utilisation de dispositifs mobiles interactifs dans les expositions et la présence des institutions sur les réseaux sociaux), d’autres sont moins perceptibles pour le public (tels que les systèmes de gestion et la numérisation des collections).

Dans le cadre de la séance du séminaire de la CÉFAN ayant pour thème Muséologie et expositions virtuelles, deux invités sont venus partager leur expertise concernant le virage numérique en contexte muséal. Éric Langlois, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, a fait un exposé ayant pour thème « Cybermuséologie : entre médiation et médiatisation : le musée virtualis ». Ensuite, Ana-Laura Baz, coordonnatrice de l’engagement numérique aux Musées de la civilisation, a traité de « L’engagement numérique du Musée de la civilisation. Une vision qui tient compte du public et des employés ». Ces deux invités nous ont donc offert la possibilité d’examiner la question à la fois d’un point de vue théorique et pratique. Continuer la lecture de Muséologie et numérique : Éric Langlois et Ana-Laura Baz (10 novembre 2016)

Politiques : Vincent Larivière et Mathieu Rocheleau (27 octobre 2016)

Intervenants :

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Tom Lebrun et Charles-Antoine Fugère

Introduction

La langue est un des fondements de l’identité culturelle et la langue française caractérise tout particulièrement la spécificité culturelle du Québec en Amérique[1].

Pour Jacques Attali, la survie de la langue passe par celle de la culture qu’elle véhicule[2]. L’inverse est aussi vrai. Cette relation de co-dépendance est au cœur du paradigme québécois, au cœur également de cette séance. Le numérique offre peut-être la culture à tous, mais le contexte globalisé dans lequel celle-ci intervient désormais participe parfois à l’effacement ou à la dilution de ses singularités. Dans un contexte d’exception linguistique, composer avec ce réel, prendre la mesure des faits et établir une politique adéquate est sans doute la solution pour la préservation d’une culture, et donc d’une identité.

Cet enjeu, ces constats, c’est sans doute ce que nous aurons offert Vincent Larivière et Mathieu Rocheleau, le jeudi 29 octobre dernier. À l’occasion de cette séance du séminaire de la CÉFAN (Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord), la thématique politique aura été l’occasion d’un état des lieux, avant de devenir celle d’un pari sur le futur. Dans les deux cas, les exposés auront pris la pleine mesure d’une situation afin d’en présenter les points de résistance. Le premier intervenant, Vincent Larivière, aura ainsi offert sa réflexion sur la « diffusion des connaissances en français à l’ère du numérique ». Professeur en sciences de l’information et directeur du consortium Érudit, il nous aura procuré, en un exposé largement argumenté en données et graphiques, l’évaluation d’une langue française de plus en plus minoritaire sur la scène scientifique mondiale. Mathieu Rocheleau, conseiller en développement culturel au ministère de la Culture et de l’Éducation, propose quant à lui un pari politique : celui du Plan culturel numérique du Québec (PCNQ), seule occurrence consacrée à la transition numérique de la culture au niveau mondial. Cette exception, légitimée par la singularité de la position québécoise en Amérique du Nord, aura compris la question culturelle comme un enjeu économique, mais également identitaire, soulignant d’autant plus son importance pour les années à venir.

Le développement de cette synthèse s’axera en trois temps : d’abord une rétrospective de l’intervention des deux conférenciers, ensuite une mise en parallèle de leurs propositions, enfin une mise à l’épreuve de leurs approches suivie d’une conclusion. Continuer la lecture de Politiques : Vincent Larivière et Mathieu Rocheleau (27 octobre 2016)

Musique et diffusion numérique : Serge Lacasse et Guillaume Déziel (13 octobre 2016)

Intervenants :

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Elizabeth Collin et Mathilde Penasa

On n’utilise jamais un disque de la même façon pour le même public. C’est la raison pour laquelle on fait des remixes. La mémoire a besoin de nouveauté. Il faut perpétuellement actualiser ses fichiers d’archives.
« Agir à l’échelle mondiale, penser à l’échelle locale. » C’est ce que, à l’ère du sample, le DJ-ing nous enseigne. Le sample est un questionnement sur le sens que nous donnons à une chanson. (…) C’est du recyclage — Miller

Il est difficile d’évoquer la musique populaire sans garder à l’esprit l’image des studios d’époque, avec des dizaines de câbles au sol qui s’entrecroisent, des tables de mixage énormes et des heures de travail de découpe et de collage de bandes des années 60 et 70. Pourtant, comme l’indique Nick Prior[1] (2012), cette réalité du travail du musicien a bien évolué et s’accompagne depuis les années 80 d’un outil essentiel : le numérique. Celui-ci permet le renouvellement de la musique d’un point de vue pratique : les créateurs gagnent de la place et du temps, mais ils gagnent surtout une définition du son qui n’était pas envisageable à l’époque. Ces années marquent l’essor de nouveaux équipements : synthétiseurs, séquenceurs, boîtes à rythmes, ordinateurs Commodore 64, interfaces MIDI, mais parallèlement, elles circonscrivent de nouvelles manières de diffuser la musique. En effet, c’est en 1982 qu’apparaît le premier vidéo-clip, Thriller de Michael Jackson, sur la chaîne MTV. Dès lors, cet évènement musical se pose également comme un avènement communicationnel, puisque l’industrie du disque explose. Cette évolution dans la manière de diffuser la musique en génère une autre : celle du mode d’écoute. Cette transformation a poursuivi son évolution et elle se place, aujourd’hui plus que jamais, au cœur de la réflexion sur la création et la diffusion de la musique populaire. Ainsi, le progrès numérique ne peut se concevoir ici que dans une interdépendance avec la dimension sociale de la musique ; il nous a imposé de changer notre attachement aux objets musicaux (passage d’une valeur du vinyle à celui du CD, puis à la bande-son dématérialisée).

C’est dans cette définition du numérique comme interface de partage et d’échange que prennent racine les interventions de Serge Lacasse et de Guillaume Déziel, recoupées sous le thème « Musique et diffusion numérique ». Tous deux évoluent dans des mondes de la musique différents : Guillaume Déziel est conseiller en développement artistique, tandis que Serge Lacasse est professeur de musicologie à l’Université Laval. Ils tentent à leur manière d’éclairer l’importance du numérique dans la production musicale – production au sens de conception, d’invention, mais également au sens de transmission, de distribution. Il s’agira peut-être alors de voir en quoi le numérique joue un rôle « d’acteur social », notamment à travers les démarches identitaires que peut produire un remix, mais également par une refonte des droits relatifs à la distribution de la musique. Continuer la lecture de Musique et diffusion numérique : Serge Lacasse et Guillaume Déziel (13 octobre 2016)

Installations culturelles et médiation : Marie D. Martel et Mériol Lehmann (6 octobre 2016)

Intervenants :

  • Marie D. Martel – Conseillère – bibliothèques, Direction des Bibliothèques de Montréal
    « Fablab en bibliothèque : innover et créer collectivement des savoirs libres et des biens communs »
    présentation numérique à venir

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Marie-Michelle Beaudoin et Elizabeth Collin, avec la participation de Pierre Chicoine

Introduction

Le phénomène des fablabs et des médialabs voient le jour depuis peu au Québec. Ceux-ci s’inscrivent dans une culture du numérique grandissante où les valeurs et les idéologies se confrontent. La mission de ces deux types d’ateliers se rejoint par leur objectif de développement de l’être humain en rendant accessible le numérique par des activités ou des ateliers offerts dans des tiers lieux, dans ce cas-ci, des bibliothèques.

Dans le cadre du séminaire offert par la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), nous avons accueilli, le 6 octobre dernier, Marie D. Martel et Mériol Lehmann, références dans leur domaine respectif, soit les fablabs et les médialabs. Mme Martel a donné une conférence ayant pour titre « Fablab en bibliothèque : innover et créer collectivement des savoirs libres et des biens communs », et M. Lehmann a présenté une conférence s’intitulant « Les médialabs, lieux de création et de collaboration : parallèles avec les centres d’artistes autogérés ». Cette synthèse résumera ces présentations, puis fera une mise en parallèle entre les deux en mettant en relief ce qui les rapproche et ce qui les différencie. Continuer la lecture de Installations culturelles et médiation : Marie D. Martel et Mériol Lehmann (6 octobre 2016)

Mémoire et francophonie nord-américaine : Léon Robichaud et Guillaume Pinson (29 septembre 2016)

Intervenants :

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Mathilde Penasa et Charles-Antoine Fugère

Introduction

Il est possible d’envisager l’avènement du numérique aujourd’hui comme une nouvelle culture, dans la mesure où il « réinvente notre quotidien, avec ses espaces habitables, ses modèles de communication et ses valeurs[1]. » Cette nouvelle perspective, initiée par Milad Doueihi, s’oppose à un arrière-fond de pensée scientiste qui refuse d’accorder une place au numérique dans le champ de la science, préférant reconnaître ses qualités pratiques et fonctionnelles plutôt que pour son potentiel épistémologique. En effet, si le numérique accompagne à juste titre notre quotidien, sa place parmi les institutions traditionnelles n’est pas totalement acquise. Ce paradoxe s’effrite peu à peu depuis quelques années, car sa faculté d’adaptation (rapidité, fluidité, omniprésence…) parvient à susciter la réflexion dans le domaine des sciences humaines. Ces humanités numériques[2] sont nées « of the encounter between digital humanities and computational methods[3] ». Par ailleurs, Aurélien Berra, professeur de littérature antique, justifie cette apparition en prêtant à ce nouveau genre d’humanités des qualités insoupçonnées, qui rivalisent avec la rigueur et la précision des sciences dures en incitant à « approfondir les histoires des pratiques de recherche et d’enseignement[4] ». Pour ne relever qu’un enjeu des HN, il s’agira de centrer la réflexion sur l’impact de l’apparition du BIG DATA, « volume considérable de données hétérogènes[5] » dans la recherche universitaire. À la fois fascinant et intrigant, ce dernier bouleverse notre entendement, puisque ces données s’offrent à nous sans médiation. Dès lors, les comprendre et les maîtriser impose que nous renouvelions nos méthodes d’appropriation du savoir.

Continuer la lecture de Mémoire et francophonie nord-américaine : Léon Robichaud et Guillaume Pinson (29 septembre 2016)

L’édition et le défi du numérique : Frédéric Brisson et Antoine Tanguay (22 septembre 2016)

Intervenants :

Description des conférences ici.

Synthèse proposée par Éric Daigle et Gabriel Marcoux-Chabot

Le monde de l’édition : un écosystème en pleine mutation

Le 22 septembre dernier, nous avions le plaisir de recevoir monsieur Frédéric Brisson, directeur général du Regroupement des éditeurs canadiens-français (RECF), et monsieur Antoine Tanguay, président fondateur des Éditions Alto. Tous deux venaient témoigner de leur expérience dans le domaine de l’édition et, plus précisément, de la place que prend le numérique dans leur secteur d’activité. Ces interventions ne pouvaient tomber plus à propos : le milieu littéraire canadien traverse en effet « une période intense de bouleversements, de changements et de transformations[1] »,  tel qu’en témoigne le rapport publié à la suite du Forum national sur les arts littéraires qui s’est tenu en février 2014 à Montréal. Confrontés à une baisse substantielle des ventes de livres dont la durée de vie, dans un marché sursaturé, semble de plus en plus limitée, les éditeurs doivent faire preuve de beaucoup d’imagination afin d’espérer tirer leur épingle du jeu dans cet écosystème en pleine mutation[2]. Dans ce contexte, on l’aura compris, l’avènement du numérique représente à la fois pour eux un défi et une opportunité. Mais quelles plates-formes choisir ? Quels outils privilégier ? Surtout, comment investir efficacement ce nouveau champ de possibilités lorsqu’on dispose de ressources humaines et financières limitées ? C’est un peu à ces questions que s’efforçait de répondre chacun des intervenants dans son exposé, à partir de la situation qui lui était propre et de sa façon d’envisager l’évolution du métier. Continuer la lecture de L’édition et le défi du numérique : Frédéric Brisson et Antoine Tanguay (22 septembre 2016)