Compte rendu réunion 31 juillet 2017

Cette réunion avec l’équipe au complet visait à faire le point sur trois éléments ; la revue critique de Fictions Narratives Numériques (FNN), le « wireframe » (la « maquette fonctionnelle », ndle), et enfin la base de données elle-même et son utilisation. La base de données a été examinée en premier. Grâce au travail de tous, celle-ci a pu être mise en ligne efficacement et les premières entrées ont pu être transférées. Dans l’ensemble, l’équipe est très enthousiaste, notamment en raison de son caractère pratique. Peu de remarques ont été effectuées sur le coup, car l’essentiel des retours se fait directement auprès de Dave au quotidien. J’ai ainsi beaucoup communiqué avec lui ces dernières semaines afin de répondre au mieux à ses interrogations concernant la praticité de la base de données. Les jours à venir vont nous permettre de raffiner la composition de la base ainsi que celles des fiches qui la nourrissent, étant donné que le transfert va maintenant pouvoir s’accélérer. L’intérêt d’un tel processus itératif est de répondre le mieux aux usages, et le contact entre les membres de l’équipe est un gage de succès de cette entreprise.

Nous avons ensuite effectué un retour sur la revue critique de FNN. Renée, Michaël et Clara estiment qu’il faudrait faire un effort d’intégration de la dimension de design. Renée et René en ont parlé en amont et un certain nombre de solutions ont été proposées. Le problème éprouvé est celui d’un manque au niveau théorique en design; sur ce point, Renée a demandé à Charles de reprendre le texte de la demande de subvention afin que la revue soit véritablement intégrée aux ambitions du projet. De son côté, René reconnaît l’importance d’une parenté graphique entre la base de données (et de manière générale, du site relatif au projet) et la revue. Comme il l’a pointé, il s’agit surtout de penser la revue en terme de vulgarisation, car celle-ci s’adresse au grand public. Il est donc peu probable que les lecteurs (et les éventuels contributeurs) soient à la fois spécialistes du design et de la littérature. L’axe choisi est celui des Fictions Narratives Numériques, il s’agira donc de voir de quelle manière il est possible d’arrimer la question du design à un tel type de plateforme. Sur ce point, la question d’un encadré spécifique a été discutée (mais risque d’effrayer ou de désintéresser le public contributeur). Il sera donc préférable d’envisager simplement une ouverture plus large des textes d’appel aux contributions.

D’autres questions ont été abordées, comme celle de la limitation de la revue FNN. Les termes de Fictions Narratives Numériques étant extrêmement larges, il est possible que les jeux vidéos prennent rapidement une place trop grande. Un rôle de sélection et d’édition sera alors à privilégier, afin de ne pas noyer la revue dans un seul médium. Il a également été pointé qu’il serait intéressant d’augmenter la longueur des textes demandés. En effet, si une bonne critique dépassant le nombre de mots requis venait à être proposée, il serait dommage de la refuser sous un prétexte aussi formel. De plus, la revue devant être ouverte aux universitaires, il s’agira de permettre également des points de vue plus spécialistes sur les œuvres traitées. La multiplicité des avis sur chaque œuvre sera ainsi permise, comme le font notamment certains sites (SensCritique.com par exemple). De façon plus large, il a été pointé qu’il serait intéressant à partir de l’automne de se focaliser sur des dossiers spécialisés (notamment sur le droit d’auteur, les agrégateurs de contenu, etc.) afin de commencer à produire des contenus plus spécialisés.

Nous avons ensuite étudié les propositions de « wireframe » du futur site du projet. René a particulièrement pointé la nécessité de dynamiser la page d’accueil afin de mettre l’accent notamment sur les publications. Plusieurs types de cadres permettront de dynamiser la plateforme; nous en avons ainsi déterminé quelques-uns : sur les évènements en cours ou à venir, sur les nouvelles fiches de lecture, sur les contenus produits par la communauté de chercheurs (au travers de citations issues de la base de données), sur les contenus Facebook également… Bref, un grand nombre d’idées ont été rapportées et pourront toutes permettre de mettre en valeur les recherches effectuées.

Enfin, nous avons pu discuter du prochain séjour de Renée à Valenciennes, en octobre 2017 prochain. Ce sera l’occasion d’un travail approfondi avec la professeure Clarisse Bardiot, laquelle oeuvre également sur des questions telles que l’hybridité du livre et le livre augmenté. Ce sera également l’occasion de faire un état des lieux au sujet des agrégateurs de contenu. Enfin, en septembre, Renée compte stimuler des étudiants de design afin qu’ils produisent différents prototypes dotés de présentations visuelles.

Tom Lebrun

Compte rendu réunion 9 juin 2017

La réunion s’est déroulée en présence des deux directeur.e.s – Renée Bourassa (présente sur Skype) et René Audet, des quatre auxiliaires de recherche et de Vincent Mauger, doctorant en design narratif des jeux vidéos et nouvel arrivé dans le Projet. Cette rencontre a été très fructueuse, tant pour la définition du programme de travail que de la base de données du projet « Expérientialité et Design du Livre en Contexte Numérique ». Majoritairement, la réunion aura permis d’établir plus clairement les objectifs de cet outil. Celui-ci entend en effet être mis à disposition d’un public plus large que notre seul groupe de recherche, afin de générer une dynamique de groupe qui pourrait permettre d’explorer plus en avant l’évolution du livre en contexte numérique. Un tel objectif de production nous conduira nécessairement (Charles-Antoine et moi même), à modifier légèrement l’approche de perspective quant à la composition de nos fiches. Nous travaillerons ainsi dans les jours à venir à la constitution d’un document établissant nos besoins en matière de base de données, travail conjoint entre Michaël et Clara (Design), Charles-Antoine et moi-même (Lettres) et Dave (Programmation).

Selon René Audet, l’intégration du protocole Dublincore devra permettre de définir plus facilement la manière de mettre en place un standard de définition pour le découpage des œuvres numériques. Toujours selon René Audet, le projet pourra ainsi s’inspirer du projet Orion.crilcq.org, lequel avait permis de mettre en relation les fiches de lecture sur les œuvres québécoises contemporaines produites au sein de projets individuels ou collectifs rattachés au CRILCQ. Autre inspiration éventuelle, la plateforme Trove.nla.gov.au, dévelopéée par la National Library of Australia, qui permet à tout internaute de nourrir et de consulter une gigantesque base de données relative à la culture australienne. L’aspect participatif et intégrant apparaît donc comme une dimension essentielle de notre projet.

Dans cet objectif, Michaël sera chargé de réfléchir au public cible visé par cette base de données afin de mieux réfléchir à sa mise en place. Clara sera quant à elle chargée d’établir nos divers agendas pour l’été afin de planifier les réunions et d’organiser au mieux les ordres du jour. La composition et l’enrichissement des entrées sur le groupe Facebook dédié au projet (dont le nom ne fait pas encore consensus) a également été traitée ; il est à peu près décidé que ce groupe doit être nourri pendant un certain temps avant d’être ouvert au public. La question de la conservation des traces des œuvres et de l’archivage a également été abordée, les questions de droit d’auteur et de propriété intellectuelle devant être pris en compte. Pour la prochaine réunion, idéalement autour du 15 ou 16 juin prochain, nous planifions d’arriver avec un certain nombre de noms de personnes à inviter pour le Projet. Nous devons aussi réfléchir à la manière de leur présenter les choses afin qu’ils puissent trouver un intérêt propre à contribuer. Enfin, concernant le document relatif à la base de données, nous décidons d’attendre les discussions entre Michaël, Clara et Dave afin de pouvoir procurer un retour pertinent avant une éventuelle mise en production.

Tom Lebrun