Thème 16. Outils, logiciels, codes libres : avantages des solutions open source et priorités à investir ?

Publié le 16 février 2010

Le numérique est aussi à la naissance de mouvements sociaux pour l’accès libre et les logiciels libres. Comment le monde de l’édition peut-il s’insérer dans cette optique du « libre » tout en étant capable de vivre de son travail ?

Si de telles approches semblent être difficiles à accepter dans leur intégralité, elles sont essentielles à considérer car seule l’utilisation de programmes (ou codes) « open source » permettra aux outils de lecture de perdurer dans le temps par l’effet de la duplication (miroirs). Ces outils doivent être disponibles à la collectivité, doivent pouvoir être utilisés gratuitement et librement par un grand nombre. Ainsi, il restera toujours une copie de l’outil quelque part.

Pouvons-nous laisser à des monopoles le soin de développer les programmes et miser sur la pérennité de ceux-ci ou des outils développés par eux ?


2 commentaires (RSS)

  1. Leroy K. May dit :

    Je ne suis pas surpris de ne voir aucun commentaire ici 🙂

    J’ai récemment édité mon premier .epub dans Sigil sous Ubuntu (donc logiciel libre sous OS libre). Grâce à mon expérience des logiciels libres (plus de 10 ans), j’ai pu me débrouiller et créer un epub très lisible sur iPhone et logiciel de eReading (FBReader). Le défi ne résidera pas dans la manipulation du texte, mais bien dans celle des images et des contenus multimédias qu’on voudra ajouter à ces livres numériques.

    Le multimédia, c’est le talon d’Achille des logiciels libres, et ce depuis longtemps…

  2. Je crois qu’il ne faut pas rêver à des outil libres, pas en premier lieu. L’outil nait du besoin. Personne n’a créé le marteau avant de nécessité de planter un clou. L’opensource n’est pas une industrie, il ne crée pas de besoins pour vendre un produit, il répond à une nécessité. La seule quasi-exceptions c’est la fondation mozilla qui a décidé de créer l’outil pour faire avancer le net, mais le net existait déjà avant, et avec lui le besoin d’un net non coincé par les limitations d’IE. C’est dommage, mais c’est comme ça.

    L’open source du livre numérique c’est pour le moment l’epub, l’opds, le css3, html5 (pour les polices, la mise en page, etc), les non-drme, etc. Et c’est un combat qui avance (malgré M.Pomme qui arrive avec un epub totalement vérolé). Mais pas gagné.

    Après, bien que nous rêvions d’équivalent de Quark et autres, libres, les outils viendrons, la communauté réagira. On peut même imaginer que l’IDPF décide de financer un outil multiplatformes, soyons fou…
    Mais sans une entreprise qui déciderais de le financer, je ne vois pas comment on pourrait avoir d’outils tellement mieux pour le moment que Sigil et l’export epub d’openoffice.

    Or, malheureusement, nous sommes en plein dans la phase « problématique » parce qu’intermédiaire : l’epub existe, commence à être connu, utilisé, mais pas suffisamment, pas depuis assez longtemps pour que les rares outils soient à la hauteur. Pas d’autre choix que de se relever les manches et mettre les mains dans le cambouis. Dans les deux sens : pousser l’epub (en bidouillant, oui), et développer les outils. Et c’est frustrant, je suis d’accord !